Vendredi 13 octobre 2017, 18h16, je sors de mon cabinet et rentre chez moi en vélo après une semaine de travail bien typique.
Je croise deux de mes patientes assises sur un banc entrain de discuter certainement de tout et de rien, l’une devait promener son chien et l’autre rentrait de courses.
Content de les croiser, je m’arrête faire une bise à ces dames par cette belle soirée d’automne ensoleillée.
Madame M. me dit qu’elle avait pensé à moi en se disant que ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas croisé, me donne des nouvelles de sa famille et me dit qu’elle est bien contente de ne plus avoir besoin de moi car elle n’a plus mal aux cervicales et va sur ses 95ans à la fin du mois.
Madame B. qui vient en soin pour une gonalgie et qui fait 25min de vélo au cabinet (en progression), lui explique que tous les matins elle fait les exercices de mouvements des mains que je lui ai préconisés (je ne me souviens même pas lui avoir dit ça) et que depuis quelques mois ses doigts ont dégonflé, elle en perd ses bagues. À 91ans c’est pas mal, en plus de ses 5km de marche quotidiens!
À elles deux, mes petites mamies cumulent 186ans, deux beaux sourires et pleins de compliments.
Ego revigoré pour le weekend, je suis reparti heureux de ces quelques minutes de discussion.
« Comme quoi, il n y a pas besoin de faire des grandes écoles pour être gradés. »